Sites d’étude
Les activités de recherche seront focalisées sur une série de cas d’étude des bassins fluviaux de l’Europe, Afrique et Amérique du Sud. Les bassins fluviaux suivants et leurs correspondantes plaines d’inondation d’eau douce ont été sélectionnées comme cas d’étude et sites jumeaux sous le projet Wetwin:
Bassin du Fleuve Niger: Delta Interieur
du Niger
Info: WI
(Bakary Kone - mail: malipin - AT - afribone.net.ml)
Localisation du Delta Intérieur du Niger dans le Bassin du Niger
Le Delta Intérieur du Niger (DIN) est une large plaine d’inondation de 30 000 km², il est un des différents sous-basins du bassin du Fleuve du Niger. Il a une importance internationale pour la biodiversité et forme un réseau écologique régional pour 3 à 4 millions d’oiseaux d’eau afro tropicaux et migrateurs venant de toutes les parties des voies migratoires Europe-Afrique-Asie.
Le Delta Intérieur du Niger (photo: L. Zwarts)
Le DIN est aussi important comme moyens d’existence d’un million de personnes qui dépendent de ses ressources naturelles et écosystèmes. Cependant les ¾ de la population vivent au-dessous du seuil de pauvreté et la région possède les indicateurs sociaux les plus bas du Mali. Sur le plan régional, le bas niveau de développement et l’état avancé de la dégradation des ressources naturelles suite aux changements climatiques, la pression de l’homme et le développement en amont, expose les populations du DIN une insécurité alimentaire extrême. Cela met en danger la balance de l’écosystème dans cette zone de même que la surexploitation des ressources de base par les populations. Davantage, la localisation du DIN en aval du Haut du Bassin du Niger veut dire que qu’il est sujet des décisions de développement de l’amont, alors le statut du DIN est intégralement lié aux effets de gestion des eaux, de l’agriculture et des industries.
Pêche dans Delta Intérieur du Niger (photo: L. Zwarts)
Lien entre rendement de la pêche et étendue d’inondation, illustrant une forte dépendance des services écosystémiques envers les conditions hydrologiques dans le DIN
L’approvisionnement du DIN se fait à partir directement du Fleuve et les charges de déchets y sont déversées. Bien que les concentrations des polluants dans le Fleuve sont faibles, sur certains sites elles sont élevées. Les données de mesure montrent une grande relation entre ses sources de pollution et la santé humaine. Parmi ses maladies rencontrées dans le bassin 80% sont liées à l’approvisionnement en eau de boisson et les conditions sanitaires. Les principales sources de pollution qui contribuent à ses problèmes sont:
a) Les déchets humains: De moyens à grandes villes situées dans ou sur les bords du DIN ont des systèmes de base d’assainissement comprenant les déchets domestiques et solides et des eaux usées qui sont directement déversées dans le DIN. Mopti est une de ses villes qui déverse 15 000 m³ des eaux usées par jour dans le fleuve.
Village dans le Delta Intérieur du Niger (photo: L. Zwarts)
b) Les déchets industriels: Ses
dernières sont généralement jetées dans le Fleuve Niger et principalement
dans le DIN, résultant d’une dégradation de la qualité des eaux dans
certaines localités qui a un impact négatif sur la santé des écosystèmes.
Cela aboutit des conditions dont la sante humaine peut souffrir due a la
contamination des sources d’approvisionnement en eaux de boisson, la
promotion des maladies liées à l’eau et leurs effets sur les populations
et les poissons destinés à la consommation humaine.
c) Les déchets des réseaux d’irrigation: Le rejet des eaux
d’irrigation dans le DIN peut créer de sérieux problèmes de la qualité
des eaux sur des sites spécifiques. Par exemple à l’Office du Niger
(Macina), il a été enregistré en 1994 l’utilisation de 6 000 t et 4 000 t
d’urée et de phosphates sur 47 000 ha de riz irrigué. A cause du phénomène
d’eutrophisation, la prolifération des plantes envahissantes a été observée
(Eichornia crassipes and Salivinia molesta).
d) La gestion des eaux d’irrigation: Les canaux d’irrigation de
l’Office du Niger sont inéefficaces et il en résulte des pertes d’eau
considérables. Par exemple, l’Office du Niger utilise aujourd’hui 25 000 m³
pour l’irrigation d’1ha alors qu’elle pourrait être seulement de 15 000 m³.
Sont associées à cette situation la prolifération des maladies liées à l’eau
comme la bilharziose et le paludisme, etc.
Culture de riz dnas le Delta Intérieur du Niger (photo: B. Kone)
Bassin
du Haut Nil Blanc: Les zones humides Masaka et Mbale
Info: NWSC
(Rose Kaggwa - mail: rose.kaggwa - AT - nwsc.co.ug)
Localisation des zones humides de Masaka (NakayibaNabajjuzi) et Mbale (Namatala) en Ouganda
Les activités spécifiques de recherche dans le cadre de Wetwin pour le Haut Bassin du Nil Blanc seront conduites sur deux sites: Namatala et NakayibaNabajjuzi systèmes de zones humides dans l’Est et le Centre de l’Ouganda. Les deux sont pres de grandes villes (Mbale and Masaka, respectivement) et jouent un rôle important dans le traitement des eaux usées et l’approvisionnement en eau potable de la population. Chacune des deux villes (environ 70 000 habitants) a un petit laboratoire fonctionnant pour les installations de traitement des eaux et appartenant a la Société Nationale des Eaux et des Eaux usées.
Le système NakayibaNabajjuzi est constitué de types de zones humides permanentes et saisonnières dominées par les papyrus. Les grues huppées , les aigrettes blanches et les Ibis sont parmi les oiseaux d’eau qui le fréquente. Il a d’importantes valeurs sociales et culturelles et est une source de materiels pour les arts et paillis, l’eau pour les animaux et usages domestiques.
La zone humide de Nakayiba Nabajjuzi (photo: P. Isagara)
Ses valeurs hydrologiques et physiques sont: la purification des eaux usées, le stockage des eaux troubles, la recharge des puits environnants et des pièges de sédiments. Avant 2005, la zone humide était menacée des changements à cause de l’utilisation des terres et de grands projets de développement (culture dans la zone principale de la zone humide, habitations, erosion des sols provenant de la déforestation du bassin du fleuve). Après la reconnaissance de ses fonctions vitales,la Division des Zones humides ensemble avec les autres parties prenantes s’embarquèrent dans une initiative de restauration pour la zone de Nakayiba. Toutes les activités destructrices avaient cessées en vue de la protection de la zone humide, principalement source d’eau pour le traitement des eaux usées, la purification de celles-ci et le stockage des eaux troubles. La Division des zones humides et le gouvernement local du District Masaka sont entrain de préparer un plan communautaire de base de gestion de la zone humide pour lequel un important input pourrait venir du projet WETwin.
Traitement des écoulements effluents de tannerie dans la zone humide de Nabajuzzi (photo: P. Isagara)
Le système de Namatala est situé au sud de la municipalité de M’bale et composé des zones humides des affluents de Nashibiso et Masanda et joignant une plaine d’inondation avec une zone au nord de Mbale. La zone de Namatala est un grand système qui transcende à travers sept districts. Il draine dans le système de zones humides de Mpologoma. Mbale peut être pris comme reférence pour ce système des zone humides. Un plan de gestion a été développé, mais n’est pas complètement mis en oeuvre encore. D’importantes menaces existent venant des changements de l’utilisation des terres et des projets de développement: érosion des terres, les eaux usées venant de Mbale et des déchets industriels. Une contribution additionnelle importante de ce projet peut consister dans l’évaluation de la durabilité des options proposées de gestion sous les changements de conditions environnementales.
Rizières dans la zone humide de Namatal (photo: R. Kaggwa)
Le Bassin du Fleuve Olifants: Les
zones humides de Ga-Mampa
Info: IWMI
(Mutsa Masiyandima - mail: M.MASIYANDIMA - AT - CGIAR.ORG)
Localisation de la zone humide de Ga-Mampa dans le bassin hydrographique de Limpopo
Le site d’étude de la zone humide qui
est le point focal tomberait dans le bassin fluvial de Olifants. La zone
humide est Ga-Mampa du bassin du Fleuve Mohlapetsi. Il est situé entre
24° 05' - 24° 20' et 30° 00' - 30° 25' Est dans la
province Limpopo en Afrique du Sud. Le fleuve Mohlapetsi prend sa source
dans les montagnes de Wolkberg et est un affluent du fleuve Olifants. La
zone couvre approximativemnt 1 km² sur une surface totale de 490 km² à
la confluence avec le fleuve Olifants.
Bien qu’étant un Petit affluent, le Mohlapetsi est percu comme important
dans l’hydrologie et les resources en eau du Fleuve Olifants,
particulièrement durant la saison sèche. La perception générale est que
l’affluent fait une contribution importante à l’ecoulement du bas
Olifants, particulièrement durant la saison sèche. La zone appartient à
la Municipalité de Lepele Nkumpi, District de Capricon de la Province de
Limpopo partie de l’ancien Homeland de Lebowa. La majorité de la
population appartient a l’ethnie Pedi.
La zone humide de Ga-Mampa (photo: M. Masiyandima)
Le bassin entourant la zone humide est composé d’une végétation naturelle d’herbes à l’interieur d’une Reserve Nationale. Elle est prédominemment rurale avec une densité de population faible. La population totale dans les zones environnantes de la zone est estimée environ a 1 700 habitants. Tous les villages sont situés dans la zone et les activités agricoles se mènent dans la proximité immédiate dans le fond de la vallée et dans la zone humide. Les principaux moyens d’existence dans la vallée proviennent de l’agriculture des parties prenantes à la fois du système irrigué, de la zone humide et des transferts venant du Gouvernement. En plus de l’agriculture, la zone est utilisée pour la pâture du bétail, la collecte des matériels pour l’artisanat, la Construction et la collecte des plantes médecinales. L’eau extraite vient de la zone humide et est utilisée pour des usages domestiques et l’irrigation.
Pâturage de bétail dans la zone humide de Ga-Mampa (photo: M. Masiyandima)
Les principales pressions sur la zone humide viennent de son utilisation croissante pour l’agriculture (durant les 10 dernières années la moitié de la zone humide naturelle a été transformée par les activités agricoles). Cela est relatif à l’augmentation de la population par rapport la disponibilité limitée des terres, qui s’est aggravée par la dégradation des petits systèmes d’irrigation voisins. Cette situation a conduit à des tensions potenitelles entre les communautés locales et des parties prenantes extérieures (départements gouvernementales sectoriels, gouvernements locaux et les lobby environnementaux).
Canal de drainage à Ga-Mampa responsable du dessèchement de la zone humide (photo: M. Masiyandima)
Les importants impacts sur l’écosytème comprennent:
Le Bassin du Fleuve Guayas: Zone humide
de Abras de Mantequilla
Info: ESPOL
(Maria del Pilar Cornejo de Grunauer - mail: pcornejo - AT - espol.edu.ec)
Localisation de la zone humide de Abras de Mantequilla
Le Abras de Mantequilla coule dans le Rio Chojampe (Rio Nuevo), un affluent de Rio Vinces qui se vide dans le Babahoyo. Ceux-ci forment des parties intégrantes du Bassin du Guayas. Le Fleuve Guayas coule Sud dans le Golfe de Guayaquil et constitue le plus important système de drainage dans le Costa Internal. Abras de Mantequila est le seul site Ramsar, zone humide de 40 000 km² du Basin du Fleuve Equatorien.
Les zones humides de Mantequilla sont formées par le barrage naturel de San Francisco des marécages de Chojampe et Mapancillo. La profondeur moyenne est de 4 m augmentant pendant la saison pluvieuse quand les crues causent son débordement dans le fleuve Rio Nuevo a travers le marécage de Camito. Le principal lac de la zone humide (Abra Central – El Aromo) est formé dans une faible dépression et a créé des branches parmi les basses élévations sans un déversoir spécifique. Les surfaces inondées de la zone du lac diminuent considérablement durant la saison sèche. La zones est à 7.3 km du cote Est de la ville de Vinces (population 40 000).
La zone humide de Abras de Mantequilla pendant la saison sèche (photo: P. Cornejo)
L’utilisation humaine des zones humides et de ses environnants correspond à : la pêche, agriculture et élevage. L’eau est utilisée pour la riziculture, la culture du mais et la pêche de subsistance et commerciale. Les grands propriétaires terriens obtiennent leurs revenus du bétail. En plus des eaux provenant de la zone humide, elle est utilisée pendant l’hiver que durant l’automne, quand les puits sont utilisés pour l’approvisionnement en eau domestique. Pendant la saison des pluies, les populations locales prennent directement du lac leurs eaux de consommation. Toutes les eaux usées des 80 communautés sont directement déversées dans la zone humide, sans aucune forme de traitement.
La zone humide de Abras de Mantequilla pendant la saison humide (photo: M. Arias)
La surexploitation des ressources aquatiques et la pêche à petite échelle ont conduit la diminution de la disponibilité des espèces locales à haute valeur commerciale et nutritionnelle pour les populations locales. L’introduction du Tilapia exotique. Ce Tilapia a eu un impact additionnel drastique sur les espèces locales de poissons. Le bassin de drainage entourant le lac a été sérieusement dégradé. Actuellement et seulement quelques parties restantes de la grande forêt le recouvre encore. La pollution des eaux due aux pesticides contenus dans les eaux de ruissellement est une menace potentielle pour la zone, cependant jusqu'à maintenant aucune étude n’a été faite pour évaluer cette situation.
Villages à Abras de Mantequilla (photo: M. Arias)
Le Ministère de l’environnement et la Commission pour le Développement du Bassin du Fleuve Guayas (CEDEGE) ont essayé d’améliorer la qualité des eaux et de préserver la zone humide de la pollution. Les populations utilisent les services de la zone humide. L’appui à la gestion de la zone est cependant exigé pour une meilleure performance. CEDEGE, en plus a fait face a une révolte populaire quant à la réalisation d’un barrage quelque part dans le bassin. En conséquence, ils sont entrain de trouver les moyens pour une grande participation du public. Grâce au projet Wetwin, les opportunités peuvent être créées en vue de mettre plus d’attention sur le rôle spécial que les zones humides de Mantquilla remplissent.
Le Bassin
du Fleuve Elbe-Spree: La zone humide de Spreewald
Info: PIK
(Fred Hattermann - mail: hattermann - AT - pik-potsdam.de)
Localisation de la zone humide de Spreewald à l’intérieur du basin hydrographique de la Spree
La zone humide de Spreewald couvre une superficie de 750 km². Il est une zone de biosphère située a 100 km Sud-Est de Berlin dans la région Lausitez en Alllemagne. Le paysage de la zone était charpenté durant l’âge glacière et le type principal d’écosystème correspond aux forêts tempérées feuillues et boisées. Les forêts aunes sur les zones humides et forêts de pin sur les zones sèches et sableuses sont caractéristiques de la région, cependant quelques prairies et champs de culture peuvent s’y trouvés où le système de drainage existe.
La zone humide de Spree (photo: F. Hattermann)
Spreewald est connu pour son système traditionnel d’irrigation consistant à 1 300 km de petits chenaux à l’intérieur d’une zone de 484 ha qui sont toujours en usage. Approximativement 50 000 personnes vivent dans cette réserve de biosphère. La plupart d’entre eux sont des descendants des premiers habitants de la région de Spreewald, les tribus esclaves de Sorb/Wends. Jusqu'à aujourd’hui ils ont préservés leurs langues locales, coutumes et habillements. Les populations qui vivent dans la zone dépendent principalement du tourisme. Cependant l’agriculture, la foresterie et la pêche sont des sources importantes de revenus.
Tourisme dans la zone humide de Spree (photo: F. Hattermann)
La zone humide de Spreewald est une partie intégrante du bassin du fleuve Spree. Le Spree connecte un réseau de fleuve de Berlin au Bassin du fleuve Elbe-Havel. L’écoulement critique de Berlin est nécessaire pour garantir les conditions de la qualité des eaux qui est de 8m³/s. Cependant pendant les automnes de 2003 et 2006, l’écoulement était considérablement bas et le fleuve coulait en arrière à cause de l’écoulement des eaux traitées de Berlin, causant ainsi la problématique des conditions de la qualité des eaux dans le fleuve. Les projections dans la future montre que cette situation pourrait arriver plus souvent dans les prochaines décades. Les changements climatiques et les activités d’extraction de mines dans le champ de lignite de Lausitz, situé près de la Reserve de la Biosphère (une des plus grandes zones de mines en Europe), constitue des vraies menaces à la fois pour la qualité des eaux et le statut écologique. Au cours des dernières décades, une tendance à la baisse des précipitations (notamment durant l’automne) a été observée conduisant à des conditions de sécheresse. Cet effet pouvait être compensé par le passé par des apports d’eau venant des trous ouverts de la mine. Cependant les activités d’extraction de mines sont en baisse et en conséquence la quantité d’eaux puisées des trous diminue. Cela en combinaison avec les changements climatiques, peuvent causer qu’un statut acceptable de la zone humide soit moins garantit, à moins que une approche adaptative de gestion intégrée des ressources en eau (qui prennes en compte la relation entre la zone et son bassin du fleuve hôte) soit appliquée.
Problème de dessèchement dans la zone humide de Spree (photo: M. Zebisch)
La zone humide de Spreewald a été sélectionnée pour le projet à cause du fait qu’elle combine différentes caractéristiques qui peuvent stimuler la discussion et l’échange de connaissance au sujet des impacts humains, la régulation des eaux et les changements climatiques. La question est la suivante quelles mesures d’adaptation pourraient être appliquées pour sauver l’écosystème de la zone humide et garantir l’approvisionnement suffisant en eau potable de qualité pour les populations locales. A présent, l’agence de la Reserve de la biosphère est entrain d’appliquer un nouveau concept de gestion, qui intègre les vraies parties prenantes, écologie étant une d’entre elles. Les activités du projet sur la zone humide contribueront à des solutions, qui doivent être identifiées dans le WP7 et quantifiées en WP8, mais aussi les leçons apprises du passé sur les résultats problématiques de la dégradation de la zone humide, comme une conséquence du manque de gestion intégrée des ressources en eau.
Localisation des plaines d’inondation du Lobau et de Gemenc à l’intérieur du basin hydrographique du Danube
La
plaine d’inondation de Lobau (Austriche)
Info: WKL
(Thomas Hein - mail: thomas.hein - AT - boku.ac.at)
Drainant plus de 96% du territoire de l’Autriche, le bassin Autrichien du Danube habite to 7.7 million d’habitants. Au cours du son trajet à travers l’Autriche, le Danube a formé un paysage extensif fluvial. Un restant de ceux-ci sont contenu dans les 36 km du Parc National Strech, commençant en aval de Vienne. Bien que l’extension totale de ses zones a été dramatiquement réduites due la conversion des terres arables et la protection des inondations, une plaine d’inondation unique avec une riche biodiversité reste encore. Le fleuve provoque les crues dans cette zone et détermine le rythme naturel et le grand dynamisme des zones humides voisines. Les hautes et faibles eaux (qui peuvent varier jusqu'à 7 m) montre l’extrême variation des conditions auxquelles les zones humides sont sujettes. Ces conditions variantes conduisent une diversité d’habitats et d’espèces.
Image satellite de la plaine d’inondation du Lobau
Le Lobau est une vaste plaine d’inondation à la droite de la bordure Est de la ville de Vienne, situé à l’intérieur du Parc National. L’importance de l’étendue du Danube en aval de Vienne a été décrite dans de nombreuses publications. Le Lobau a été désigné comme une Reserve de l’homme et de Reserve de biosphère depuis 1977 et était désigné en site Ramsar en 1982 et est une partie intégrante de la zone alluviale du Parc National depuis 1996 et a été désigné zone Natura 2000 par l’Union Européenne. Il est dominé par un ancien chenal qui était coupé en amont du chenal principal après la principale régulation du Danube au 19 e siècle. Les embarquements latéraux le long du fleuve sont sévèrement modifiés par les dynamiques géomorphologiques et hydrologiques et entravés par la séquence naturelle de l’érosion et de la sédimentation. Durant les dernières décennies l’érosion verticale dans le lit principal du Fleuve en concert avec une aggravation continue dans la plaine d’inondation, a davantage découplée la zone humide du Fleuve, à la fois sur le plan hydrologique et écologique.
La plaine d’inondation du Lobau (photo: V. Hirzinger-Kucera)
Aujourd’hui, le Lobau représente une source d’eau souterraine nourricière et un système de plaine d’inondation avec lac, où les processus de sédimentation et terriens prévalent. Les conditions spécifiques des sols et les déficits dans les dynamiques hydrologiques sont en faveur de l’établissement de rares éléments de prairies sèches dans l’ancienne plaine d’inondation. Au dessus de niveau d’eau moyen (~1 900 m³/s) les corps fragmentés de la plaine d’inondation deviennent connecter au chenal principal, encore seulement à la fin de l’aval.
Le Lobau joue un rôle central dans l’équilibre du bassin fluvial. Il reteint les crues d’eau douce, recharge les nappes souterraines et fournit des valeurs socio-économiques (exemple l’approvisionnement en eau potable et la recréation). A cause de la proximité de Vienne, le Lobau a été toujours un point d’intérêt pour les plans de protection contre les crues pour Vienne et le bas Autriche. En plus le Lobau sert comme un réservoir important pour l’approvisionnement en eau potable pour la ville de Vienne. Dans certaines situations, comme les cas de sécheresse, ou le maintient des activités, la plaine d’inondation peut fournir l’eau de boisson jusqu'à hauteur de 25% des habitants de Vienne.
En dépit, de son statut de protection, il est encore affecté par les multiples impacts humains. Les seuils, bien que en parties bas et large, divisent les bras en plusieurs bassins avec différentes modèles de connexion au principal bassin du Danube. Les effets d’une foresterie intense, la pêche et l’agriculture dans la zone ont contribué à des changements et augmenté les effets des plantes envahissantes. Les industries, l’agriculture et le ruissellement de la ville de Vienne ont augmenté l’apport des nutriments dans la plaine d’inondation. Encore, les hautes capacités d’auto purification des berges filtrantes du fleuve permettent à la ville de Vienne d’utiliser e la zone du Lobau pour l’approvisionnement en eau potable.
La plaine d’inondation de Lobau serait utilisée dans ce projet comme un cas d’étude comme une plaine d’inondation fortement urbanisée. Comme protégée par différente régulations nationales, Européennes et Internationales, le Lobau été continuellement investigué et est en effet un cas d’étude avec de riche base de données existe. A cause de cette liaison avec les organisations internationales et buts, le Lobau peut devenir intégré dans le futur plan de gestion du bassin. La connaissance existante des parties prenantes de Lobau et des projets de recherche en cours d’exécution (Lobau Optima sous le programme de recherche Australien) seront utilisés dans l’échange d’information et d’expertise dans le cadre du projet Wetwin en vue d’harmoniser les projets de développement jusqu’ à l’équilibre des exigences compétitives d’écologie, et socio-économique pour une gestion durable des zones et gestion des ressources en eau.
La
plaine d’inondation de Gemenc (Hongrie)
Info: VITUKI
(István Zsuffa - mail: istvan.zsuffa - AT - vituki.hu)
Carte de la plaine d’inondation du Gemenc
La zone humide de Gemenc peut se trouver le long de la partie basse du Danube Hongrian. Elle est une sous-region du Parc National Danube-Drava. Le Gemenc est de 4-5 km large et 30 km de long de plaine d’inondation sur la rive gauche du Danube bordé pa une digue de contrôle de crue à l’Ouest. Cette zones est couverte principalement par les plaines alluviales, qui sont fragmentées par differents corps d’eau. Les types de ses corps d’eau couvrent une rangée complète de fonctions: eupotamon, parapotamon, plesiopotamon et paleopotamon corps d’eau sont présents dans cette plaine d’inondation.
La plaine d’inondation du Gemenc (photo: K. Horváth)
L’importance écologique de Gemenc est três élevée comme elle labrite des habitats de plusieurs espèces menacées comme la Cigogne noir, l’aigle à queue blanche aussi bien que des espèces aquatiques et terrestres. Le Gemenc est la zone principale à l’interieur du réseau écologique du Danube: les espèces trouvent refuges ici, aussi que d’excellentes conditions de croissance et reproduction, merci a la haute productivité de la zone. La plaine d’inondation est spécialement une importante zone de nidification, d’alimentation et de repos pour les oiseaux d’eau comme la Cigogne noire. Des liens écologiques importants existent entre le Gemenc et les zones d’Afrique, comme le pourcentage important des Cigognes noires choisissent les zones humides Africaines comme zone d’hiver (exemple, le Delta Intérieur du Niger et les zones humides du Haut Bassin du Nil Blanc).
Cigogne Noire dans la plaine d’inondation du Gemenc (photo: B. Kalocsa)
Durant les décades passées plusieurs problemes écologiques ont ete rencontrées dans la plaine d’inondation. Le plus important est une dessication qui est une conséquence combinée de la sédimentation et du processus d’incision du Fleuve. En plus le regime des crues du fleuve a changée: aujourd’hui l’intensite de l’élevation et de la baisse de la crue sont plus elevee et de la duree des crues sont plus courts que les temps de pré-regulation. Cela a contribué de beaucoup à la destrcution des habitats de la faune aquatique.
Erosion et sedimentation dans la plaine d’inondation du Gemenc (Tamás & Kalocsa, 2002)
Comme résultat, les écosystemes alluviales riches et diverses du Gemenc ont graduellement changés en des mauvais, systèmes sèches. En addition, les activités intensives d’utilisation des terres apporte des pressions additionnelles sur la nature par des moyens de destruction et turbulences. Durant les annees passees, les methodes de foresterie ont ete changees pour le bénéfice de la nature, cependant la coupe abusive est encore appliquée dans plusieurs locations dans la plaine d’inondation qui est remarquablement en contradiction du respect du statut du parc national de la zone.
Production de bois dans la plaine d’inondation du Gemenc (photo: Beni Baba)
Plusieurs plans ont été déjà elaborés pour la réhabilitation écologique de la plaine d’inondation de Gemenc. Un de ses plans propose des interventions de contrôle des écoulements dont le but est d’améliorer le régime des eaux qui est le principal condcuteur des fonctions de la plaine d’inondation. A cause des objectifs multiples de nature conflictuelle du problème, un système d’aide à la décision a été établit en vue d’appuyer les decideurs pour arriver des solutions de compromis pour la revitalisation de la plaine d’inondation. Les plans de restauration sont entrain d’être developpés par le projet de réduction des charges de nutriments (GEF #TF 051 289) aussi. En plus la restauration ecologique, ce projet met l’accent aussi le potentiel de réduction des nutriments de la plaine d’inondation en vue de réduire les charges de nutriments dans le Danube et la mer noire. Les solutions de gestion techniques sont entrain d’etre developpées en vue d’améliorer les potentialités de réduction des nutriments de la plaine d’inondation.
Il peut ainsi être conclues que les expériences passées et des projets en cours relatives a Gemnec doivent avoir le potentiel de contribuer à l’atteinte des objectifs du projet WETwin.